Le groupe EDF poursuit sa mobilisation pour la relance économique et sociale de la France en renforçant ses recrutements pour les jeunes diplômés, les alternants et les stagiaires et en embauchant des salariés touchés par la crise.

En France, plus de 15 000 nouveaux salariés intégreront l’entreprise :

• 8 000 nouveaux salariés, principalement en CDI, dont des jeunes (5 300 jeunes) et des personnels touchés par la crise,
• 6 800 alternants (dont 4 000 pour la promotion 2021-2022),

o  3 500 stagiaires.

Ces recrutements anticipent les besoins en compétences du Groupe et répondent à sa stratégie, récemment renforcée1 et articulée autour de 3 piliers : Clients & Territoires, Production neutre en CO2 et Développement international.

Les embauches de l’entreprise concernent des jeunes souvent sans expérience professionnelle dans les métiers techniques (chaudronnerie, robinetterie, plomberie, maintenance, génie électrique,…) et dans le numérique.

Cet engagement en faveur de l’insertion des jeunes est inscrit dans l’ADN du Groupe. Il s’est traduit récemment par la signature du plan

« 1 jeune, 1 solution »2 par EDF qui se mobilise depuis plusieurs années pour une économie plus inclusive. L’objectif est de faciliter l’entrée des jeunes dans la vie professionnelle, de les orienter et de les former aux métiers d’avenir du secteur de l’énergie.

Par ailleurs, en mars dernier, EDF et Pôle emploi ont signé une convention de partenariat afin de renforcer leur collaboration et répondre aux besoins en compétences de l’entreprise au bénéfice des demandeurs d’emploi et des jeunes en recherche d’alternance et en faveur de l’inclusion des publics éloignés de l’emploi.

Florence, Pauline, Pascale, Joanne et Hind ont choisi d’exercer leur passion dans un secteur en pleine croissance et en évolution permanente mais aussi encore très masculin.
Rencontre avec des salariées passionnantes et passionnées qui font tomber les préjugés.

Florence, Une manager au cœur de l’informatique et des nouvelles technologies

Être une femme dirigeante dans le numérique, un secteur très masculin, quel ressenti ?

Il me semble que le numérique n’est pas le domaine où l’on croise le moins de femmes dans nos métiers techniques à EDF. Dans mon équipe, le taux de féminisation est passé de 35% à 40% en trois 3 ans. La tendance est plutôt bonne mais il faut rester vigilant et l’alimenter au quotidien. Par exemple, dans le recrutement, se fixer comme règle de recevoir systématiquement autant de candidates que de candidats me semble une très bonne pratique. Ainsi, dans notre équipe IA, nous avons recruté autant de femmes que d’hommes sur les trois 3 dernières années.
 

Pauline Des archives à la blockchain, un parcours atypique dans le SI

Un succès professionnel dont tu es fière ?

Le projet Archipels, mené sur deux années avec un consortium de quatre partenaires (Engie, Caisse des dépôts et Consignations, la Poste et EDF). Il s'agit d'un réseau blockchain créé de toutes pièces. Cette nouvelle offre de services permet de déposer le résumé cryptographique des factures clients des particuliers, en toute confidentialité. L'information est redondée dans la blockchain par chaque membre partenaire, ce qui assure l'existence et la certification de ces factures. J'ai aimé travailler avec les partenaires et les collègues développeurs, du commerce, de la R&D, de l’Investissement, les juristes, Exaion, tout l’écosystème sans lequel il n’y aurait rien eu et que j’ai eu la chance de mettre en musique.


Pascale, Une cheffe de projet en mode «  Test and Learn »

Qu’est-ce qui t’épanouis le plus dans tes missions ?

Au quotidien, j’apprécie travailler avec une variété de sujets et d’interlocuteurs à l’échelle du Groupe EDF. La Transformation Numérique est un champ d’action en permanente évolution, et c’est normal compte tenu qu’elle se fait en même temps que la transformation de notre société et l’émergence de nouvelles technologies. Par exemple, cette année ce sont entre autres les enjeux autour de la Cyber Sécurité, du Numérique Responsable, de l’IA et aussi des nouveaux modes de travail et de communication à distance que nous allons accompagner.


Joanne, Une « détective de la donnée » aux multiples facettes

En quoi consiste ton métier ?
 
Les data scientists sont des "détectives de la donnée". Notre mission est d'aller fouiller dans de grands volumes de données pour répondre à des problématiques métiers. Notre boîte à outils contient des modèles statistiques puissants, du code informatique, et des méthodes pour manipuler de très grandes quantités de données (par exemple, un tableau de 100 millions de lignes qui ne pourrait pas s'ouvrir sous Excel).
 En pratique je travaille dans une équipe de Data Science de la Direction des Systèmes d’Information. Cette équipe a été créée pour répondre aux problématiques des métiers de la production (nucléaire, renouvelable, hydraulique, thermique, etc.). Les sujets que l'on traite sont par exemple l’amélioration de la disponibilité des tranches, la maintenance prédictive ou encore la gestion des stocks de pièces de rechange.


Hind, Formée en interne en cybersécurite, promotion 2019

Pourquoi se former à la cybersécurité ? Qu’est-ce qui te plaît dans ton poste actuel ?

J'avais un bagage de douze ans en informatique mais pas de compétences en cybersécurité, secteur aux besoins croissants à Enedis. Je souhaitais apporter une plus-value à mon profil. La formation que j'ai suivie s'est déroulée sur six mois à temps plein, suivi d'un stage de six mois en entreprise. Elle était dans la continuité de mes attentes et m'a permis de valoriser mon parcours.
Mon poste me permet aujourd’hui d’avoir une vision globale sur de multiples thématiques autour du SI et du système tertiaire entre autres. J’aime cette transversalité. En cybersécurité, la réactivité est également importante pour gérer efficacement une attaque, déclencher des actions sur les points à risque et assurer un niveau de sécurité satisfaisant.


Le Saviez-Vous ?

•  En France, seul 30% des femmes travaillent dans le numérique, 17% dans  les métiers techniques, quand elles représentent un tiers des effectifs des écoles d'ingénieurs.
•  Au regard des chiffres nationaux, le Groupe EDF n'est pas si mauvais élève. En 2020, les femmes représentaient 25% des effectifs, pour 30% à EDF SA. L'entreprise se place donc dans la moyenne haute des grands groupes industriels.
•  Côté recrutement, 60% des salariées intègrent les métiers techniques et des systèmes d'information
•  Le groupe EDF favorise la reconversion des salariés vers les métiers du numérique au travers de l’Académie du numérique. Cette démarche s’inscrit dans la feuille de route du numérique afin accompagne les salariés dans le développement de leurs compétences transverses en évolution de carrière ou en reconversion. Les formations proposées sont performantes, certifiantes et éligibles au CPF. Comme son nom l'indique, l'Académie du Numérique forme aux métiers du numérique, au programme : 9 cursus dans le management de projets IT, la sécurité SI ou encore l'intelligence artificielle. Ses principaux objectifs : anticiper l'évolution de tous les métiers d'EDF et appuyer la démarche GPEC et de la filière IT.

Un dernier mot, pour les femmes qui souhaitent se lancer dans le numérique

 « Bienvenue à toutes, osez sortir de votre zone de confort pour découvrir un secteur en pleine croissance et en évolution permanente ! Le numérique est un formidable terrain de jeu pour apprendre dans l’esprit d’une des règles d’or des projets agiles : TEST AND LEARN. Nous avons tous le droit à l'erreur. Chaque échec ou réussite est un apprentissage. » Florence

« Un voyage de mille lieux commence toujours par… un premier pas… Alors, osez et n’hésitez pas à vous lancer si l’aventure vous tente ! » Pascale